Des repères éducatifs

Au-delà de l’éducation quotidienne, il y a des explications et des consignes à donner sur les risques que peuvent courir les enfants et les jeunes dans la vie de tous les jours. Elles concernent aussi  bien, et de la même manière, les risques d’abus sexuels, que d’accidents (par l’eau, l’électricité, les voitures).

Apprendre à se servir d’une « boussole intérieure »site pedoph

Le travail éducatif conduit les enfants et les jeunes à apprendre progressivement à juger par eux-mêmes du danger des situations et à en référer spontanément à un adulte de confiance : prennent-ils un risque en allant seul quelque part ? Peut-on les y retrouver ? Peuvent-ils appeler la police ? Se sentent-ils capables de raconter ce qui s’y passe ?

Répéter les informations

L’expérience démontre que pour être intégrées, les règles de conduite et les informations doivent être répétées plusieurs fois entre six et douze ans, de façons différentes, adaptées et fidèles : les enfants et les jeunes, même prévenus, n’ont pas toujours pour autant le réflexe de se protéger lorsqu’ils se retrouvent en situation de danger. C’est pour cela que la prévention doit avant tout reposer sur le comportement des adultes.

S’appuyer sur des outils de prévention

Un gros travail de sensibilisation aux abus sexuels doit être mené, des outils de prévention ont été élaborés pour les écoles et les groupes d’enfants.

De tels programmes sont un moyen d’information générale.

Ils devraient toujours être présentés par une personne bien identifiée, à qui les enfants et les jeunes peuvent poser des questions et demander éventuellement de l’aide.

On veillera donc à former et à mettre à disposition des enfants et des jeunes des personnes auxquelles ils puissent s’adresser spontanément