Quelques principes

La communication tient un rôle important dans la lutte contre les violences sexuelles sur mineurs, et participe au dispositif à plusieurs titres : sensibilisation, information et prévention, tout d’abord mais aussi alerte, explication, réassurance.

Aussi, il est essentiel d’utiliser les bons supports et les bons canaux de communication (médias, site internet, mails, réseaux sociaux, journaux diocésains, radios chrétiennes, réunions, outils papier…), en fonction des publics auxquels on s’adresse. Et par conséquent, de connaître le fonctionnement de ces différents outils de communication, afin de pouvoir les intégrer aux dispositifs mis en place.

  • Les responsables de la communication sont les responsables de l’institution concernée (Evêque, supérieur de congrégation, responsable de mouvement…) ;
  • La communication doit être considérée comme une aide, et non comme une contrainte ;
  • En tant qu’acteurs de la lutte contre les violences sexuelles sur mineurs, l’institution est aussi acteur de communication, c’est-à-dire émetteur. Qu’elle en soit à l’origine ou qu’elle y contrainte, elle reste à l’origine des messages émis ;
  • Communiquer demande des compétences, de la rigueur et de l’anticipation. Il est essentiel de faire appel aux personnes compétentes.

La communication sur de tels sujets doit être œuvre de vérité. Car tant sur les questions de prévention, d’information et de sensibilisation, qu’en situations de crise (par exemple : confrontation à des faits de violences sexuelles, sollicitations médiatiques…), la communication participe pleinement de la lutte contre les violences sexuelles au sein de l’Eglise. Aussi, contrairement à un soupçon qui semble parfois persister aujourd’hui encore dans les médias et l’opinion, en aucun cas la communication ne doit chercher à défendre l’institution mais bien à servir la vérité, et à faire la lumière autant que faire se peut, dans le respect tant des personnes victimes présumées, que des mis en cause, qui bénéficient, selon le droit en vigueur en France, de la présomption d’innocence.

De façon générale, toute action de communication, au service d’une meilleure information, sensibilisation et prévention, contribue pleinement à l’émergence, dans l’Eglise, d’une culture de la bientraitance des enfants et des adolescents, fondée à la fois sur l’attention aux personnes victimes et la vigilance de tous.